Maxime Bui
—Aug 01, 2023
Extraits du site de l'Observatoire de la RSE
https://www.orse.org/nos-expertises/gouvernance
L’Orse participe au développement d’une gouvernance responsable, robuste, indispensable à l’ancrage de la RSE au cœur de la stratégie de l’entreprise. Nous nous concentrons sur trois leviers incontournables :<br>
- Le dialogue avec les parties prenantes ;
- La prise en compte des risques RSE, avec une attention toute particulière concernant les risques liés à la chaîne d’approvisionnement ;
- L’implication des dirigeants pour impulser une nouvelle dynamique et leur donner les moyens pour atteindre leurs engagements RSE.
Les investisseurs, au-delà de recevoir des dividendes, sont en capacité d’orienter, de guider et de valider la stratégie, dont ils sont bénéficiaires. Ils souhaitent de plus en plus de réinvestissements au profit de la transition écologique et sociale.
Face à ces attentes de la société civile, de plus en plus d’investisseurs dits “engagés” ou “à impact” émergent, et les sujets de durabilité (environnementaux, sociaux, de gouvernance) prennent petit à petit leur place dans les assemblées générales. Les politiques de vote et de motion sur ces sujets sont de plus en plus fréquentes, et surtout les critères d’investissement évoluent pour intégrer des critères de durabilité.
Les investisseurs vont progressivement prendre en compte les enjeux de durabilité dans leur choix d’investissements.
Les parties prenantes ne sont pas indépendantes les unes des autres. Adopter une vision systémique est donc essentiel pour comprendre à la fois les complémentarités et contradictions entre les différents acteurs, mais également les tendances et signaux faibles, afin de s’adapter à leurs besoins et de les engager aux côtés de l’entreprise.
Pour les investisseurs comme pour les salariés, une nécessité particulière d’adhérer à l’entreprise afin de les engager et de les mobiliser. Cela est crucial pour l’entreprise et son bon fonctionnement.
La notion de confiance est également centrale dans les relations entre l’entreprise et les investisseurs, comme elle l’est entre l’entreprise et ses salariés.
L’actionnaire comme un accompagnateur de la transformation de l’entreprise, sa place dans le capital étant un outil pour piloter cette transition. Ce pilotage, et le rôle dans l’orientation de l’entreprise, est propre à l’investisseur qui se positionne à long terme.
Ce sont aujourd’hui les investisseurs qui poussent davantage les thématiques liées à la RSE, notamment par la réglementation, et demandent donc des informations et bonnes pratiques.
Face à ce constat de la position particulière des investisseurs, instaurer un dialogue fluide et transparent est d’autant plus crucial, que ce soit pour eux-mêmes, comme pour les entreprises. En effet, le dialogue sera pour les investisseurs le moyen d’influencer l’entreprise dans la direction souhaitée (la transition écologique et sociale notamment). Pour l’entreprise, il s’agira d’être accompagnée et d’avoir les outils nécessaires à son bon développement et à l’évaluation de ses risques financiers et extra-financiers.
Les actionnaires, en recherche continue de transparence et d’informations de la part des entreprises et de proximité avec ces dernières, portent une attention particulière aux informations divulguées au travers de leurs rapports et publications. Ces informations sont perçues comme un facteur de valorisation de l’entreprise.
Entreprises comme investisseurs plébiscitent une co-construction de dialogue, avec des accompagnements respectifs sur les données, la performance, et les sujets de durabilité.
[Ils] mettent en évidence la nécessité de co-construire un dialogue de proximité, au-delà du reporting.
Ainsi, une relation de proximité est plébiscitée par les deux parties, par un dialogue mixte et continu.
Les investisseurs mettent en avant leur volonté de monter en puissance sur les thématiques sociales et de gouvernance, avec la conscience que beaucoup de progrès restent à faire. La vision des investisseurs dépasse aujourd’hui les ressources humaines et va se porter sur la notion d’impact social et de transition juste. Les sujets sociaux vont se mêler aux sujets de gouvernance autour des idées de partage de la valeur, de (re)localisation, et plus largement, de la relation de l’entreprise avec la société.
Les sujets de durabilité sont approfondis sous différents angles : certains demandent des business plans extra- financiers, d’autres s’appuient sur des rendez-vous et rencontres spécifiques, ou encore sur la triple comptabilité (qui intègre les dimensions environnementale et sociale à la dimension économique).
Les comportements des différentes parties sont amenés à évoluer selon les réglementations.